L’opinion générale :
Le manque à gagner dû à la contrefaçon est important; il est évalué à 60 milliards d’euros, en Chine, pour les États-Unis, l’Union européenne et le Japon réunis. La contrefaçon touche autant les biens de consommation courante comme les briquets, les stylos, les rasoirs, que les objets de luxe, les vêtements et chaussures et les médicaments. Cependant, notons que la contrefaçon frappe avant tout les marques chinoises (97% des contentieux). La piraterie des marques en Chine connaît depuis un an une évolution majeure. Quatre millions d’articles contrefaits ont été saisis en 2004 et il semblerait que l’on s’oriente vers un système plus répressif de l’organisation industrielle et commerciale qui alimente la piraterie en Chine. Par ailleurs, la protection juridique de la propriété intellectuelle en Chine s’achemine pas à pas vers le sérieux international. Les spécialistes s’accordent pour qualifier d’honorable le Droit sur la propriété industrielle chinois, mais alors comment se fait-il que nombre d’entreprises étrangères implantées en Chine, trouvent sur le marché, au bout de quelques mois, leurs produits et matériels copiés à l’identique ? Il existe dans les entreprises chinoises une « culture du pillage » ? Ce phénomène est dommageable au premier chef pour les entreprises chinoises elles-mêmes, à tel point que certaines, détentrices d’innovations, renoncent à les commercialiser localement et les réservent pour l’exportation. Nous sommes donc devant le paradoxe suivant : un Droit sur la Propriété Industrielle désormais de qualité et la volonté évidente des autorités centrales de le faire respecter mais une contrefaçon toujours aussi effrénée, se développant même en se professionnalisant et en s’industrialisant ! La bonne volonté des autorités semble manifeste d’autant plus qu’aujourd’hui, compte tenu de leur montée en gamme, les entreprises chinoises montrent une volonté réelle de création de grandes marques internationales chinoises » et prennent leur place progressivement dans le marché mondial.
Mon Avis :
Je ne pense pas que le gouvernement se donne vraiment les moyens de combattre la contrefaçon et je vous donnerais deux exemple :
Le premier est le suivant : on achète sur les marchés chinois des copies de films américains pour la modique somme de 10 yuan et aux yeux des policiers locaux. Par contre, il est impossible de trouver la moindre copie de films produit (Héros…) produit directement par Pékin. Etonnant, n’est ce pas ?
Le deuxième exemple : qu’il y ait des vendeurs à la sauvette qui vendent des copies de sacs Luis Vuitton, c’est un phénomène compréhensible. Ce qui l’est moins est de voir des magasins dans des galeries commerciales continuer à vendre ces mêmes copies sans connaître la moindre difficulté.
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